DESCENTE
l'idée d'une descente dans un lieu de plus en plus sombre noir, comme la tournée de bob dylan en 1966, un labyrinthe fait de coulisses de loges de scènes, la lumière vive éblouissante des projecteurs et le noir complet, un endroit où l'on ne peut pas habiter, où il faut rester en mouvement pour survivre, des personnages aux intentions cachés, plus ou moins bien, parfois très bien, des amis qui ont une influence particulière, comme des voix dans la tête, qui suivent disparaissent réaparaissent, chaleureux et distant, des moments de joie et de froideur extrêmes, peu de choses de tangibles sur lesquels s'appuyer, beaucoup de mots d'idées de sentiments, ça devient très compliqué de faire la différence entre ce qui est de l'ordre de l'illusion et ce qui est vraiment en train de se passer, on dirait que personne ne s'en rend compte, s'en est presque étrange, que personne ne voit que quelque chose est en train de descendre, que tout le monde est en train de descendre, c'est comme si c'était ce que tout le monde voulait, mais chez le personnage principale il y a toujours un doute une ombre, qui fait qu'il ne peut pas vraiment croire ce qu'il voit, il a des regards en coin pour essayer de capter une expression sur un visage qui ne colle pas avec le reste, une petite déchirure dans l'enveloppe qui l'entourerait
l'idée d'un lieu labyrinthe de couloirs d'aller retour de cul de sac, avec la sensation de se déplacer d'avancer sans savoir si c'est vers la sortie ou vers le centre du labyrinthe
parfois des pièces avec de la vie, des moments de pause dans la descente, des respirations, parler à quelqu'un écouter une chanson, des moments où l'on entend des choses, le reste du silence
il y a ce truc dans chroniques de l'oiseau à ressort de murakami d'un hotel où le personnage principale se retrouve en rêve, il ne connait pas l'endroit mais plusieurs fois il traverse un mur ou il rêve de traverser un mur et se retrouve dans la même chambre d'hotel dans le noir, il y a une femme dans le lit avec lui elle lui demande de ne pas allumer la lumière il parle elle lui dit des choses qu'il ne comprend ils sont interrompus par un bruit à la porte, un danger très puissant, il retourne de l'autre côté du mur, plusieurs fois il retourne dans cette chambre et il essaye d'aller plus loin pour comprendre ce qu'il se passe, une fois la femme n'est pas là il ouvre la porte de la chambre et commence à marcher dans l'hotel, à un moment il est dans la chambre et veut voir ce qui lui veut du mal, l'hotel est étrange sans l'être, à un moment quelqu'un une personne du roomservice l'aide à échapper à ce qui lui veut du mal, à un autre moment il est dans le hall avec d'autres personnes et voit à la télévision des nouvelles de son monde à lui ou ce qui pourrait en être, est ce que c'est encore un rêve quand on peut aller dans un endroit comme ça et y revenir et presque pouvoir y vivre, mais justement le danger est réel c'est pas un endroit où rester, c'est un endroit où chercher ce qu'on est venu y trouver
le silence quand il ne se passe rien, quand le personnage marche, dans un endroit qui pourrait ne pas être réel le bruit de ses pas n'est pas quelque chose qui est important, le personnage marche parce que c'est la seule chose qu'il peut faire dans un endroit comme ça, c'est l'unique action qui a du sens dans un labyrinthe, ou en tout cas c'est ce qu'appelle l'architecture du lieu, un couloir va dans une direction, c'est au personnage de choisir dans quel sens aller, avancer est l'état itinital, comme attendre pour une cellule de prison, le personnage marche jusqu'à trouver quelque chose, si un lieu comme ça s'est construit pour quelqu'un, comme une analogie de cette personne, alors chercher la réponse à du sens parce que la réponse existe, elle est à l'intérieur de la personne qui marche dans le labyrinthe construit autour d'elle, en se confrontant à des événements, des personnages, des situations à l'intérieur de son labyrinthe elle peut trouver la clé de voute qui permet de faire exister cette espace, la comprendre résound l'énigme du lieu et le fait disparaitre, il n'existait seulement parce que le personnage ne savait pas pourquoi il existait, pourquoi il se retrouvait dedans, c'est comme se tendre un piège a soi meme sans s'en être rendu compte et devoir en sortir maintenant
il pourrait y avoir des moments d'intensité à différents extrêmes, silence pure puis musique
de la musique qui pourrait avoir l'air de venir de la personne qui l'écoute, comme une musique intérieure et en même temps inconnu pour le personnage, qui la découvre pour la première fois
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une ambiance que j'imaginais, ça pourrait être des moments de pause dans la narration, des vus d'un endroit comme ça où l'on pourrait passer autant de temps qu'on veut, avant de recommencer à avancer dans une direction
c'est quelque chose qui existe facilement dans les jeux vidéo, il y a pleins de moments sans danger dans les jeux narratifs linéaires où il est possible de poser la manette et de prendre son temps, en fait tous les moments sans danger peuvent durer une infinité dans les jeux vidéo, et c'est quelque chose que j'aime bcp parce que c'est comme une liberté incroyable au sein d'une histoire qu'on chercher à me raconter, de pouvoir faire que le personnage attend pendant des heures à l'écran comme s'il prenait une pause de ce qui lui arrivait, et j'ai des souvenirs de jeu où j'ai vraiment fait ça instinctivement parce que ce qui s'était passé était intense et j'avais envie prendre le temps de sentir l'effet sur moi de ce qui venait de se passer, parfois après des moments de compression du temps de tension, et j'aime bcp sentir la pression se relacher en moi doucement
avec l'ambiance que j'ai essayé de créer à partir d'images d'animations sur une page j'imaginais une musique en boucle qui pourrait être en contraste avec l'atmosphère, comme si elle venait d'un autre endroit mais qu'elle était liée à ce lieu aussi, par un personnage par ex, ou quelque chose dont serait possible de sentir la présence, comme une association d'idées entre différentes choses, un personnage un lieu, un objet une histoire lié à l'objet, une histoire racontée par une personne que croise le personnage principale
ce truc du personnage de jeu video qui passe la plupart de son temps à se déplacer à la troisieme personne sans s'exprimer ça me rappelle bcp l'extrait de Twin Peaks au dessus avec Dale qui marche dans la black lodge je trouve, la phrase "wrong way" c'est même un cliché de jeu vidéo des personnages ou des éléments du décor qui t'indique que tu es avance dans la mauvaise direction, ce que je trouve intéressant c'est que dans les deux cas de certains jeux vidéo et de cette scène de twin peaks il y a ce rapport au sens en tant que direction physique dans un espace, la réalisation d'une idée abstraite dans des éléments physiques qui construisent une narration
en écoutant cette musique ça m'a rappelé des moments d'épiphanies de résolutions dans des films, et je crois que c'est une des choses que je préfère dans les histoires, quand des personnages se rendent de quelque chose à un moment de l'histoire, où le dialogue s'ouvre enfin, presque peu importe à propos de quoi je suis hyper touché par ces scènes, après le problème que je trouve c'est que souvent c'est que le film s'arrête à ce que le personnage a compris, et c'est la fin de la réflexion pour lui, maintenant qu'il a compris ça il va vivre heureux parce que c'était la dernière chose qui l'empêchait d'être vraiment lui même etc, mais ça marche qd même sur moi ces moment de gens qui réalisent des choses, j'aime le sentiment que ça évoque chez moi bcp plus que pourquoi le film fait ça en général, oui je pense que ça m'a toujours fait de l'effet parce que je crois qu'à partir d'un moment j'ai eu le sentiment de vivre dans un monde où les moments de sincérité sont rares et ca les a rendu precieux a mes yeux
Ca me fait penser à détective c'est suivre des pistes qui peuvent des fausses pistes, suivre une voie dont le détective ne sait pas si elle le rapproche du but de la résolution ou si elle l'en éloigne, si elle l'entraîne vers le monde du hasard et de l'absence de sens, par rapport à ce qu'il cherche, ou si cest un détour qui peut lemmener la ou il ne s'attendait pas et l'aider à comprendre des choses, c'est compliqué parce que justement il y a eu une urgence du temps à résoudre l'énigme c'est comme dans le labyrinthe c'est impossible de s'arrêter et de vivre dans cet état, il faut continuer à avancer, physiquement ou dans la réflexion, sinon quelque chose peut mourir, l'objet de l'enquête que ce soit une personne ou une question, ou même parfois le détective lui même, qui donne du sens à sa vie en cherchant le sens dans celle des autres
ca me fait me dire, je pourrais voir toute larchitecture humaine comme un labyrinthe pour ceux qui s'y trouvent, quelquun nait quelque part, avec toute cette architecture ce monde construit autour de lui, son lit puis sa chambre puis l'appartement de ses parents puis son immeuble puis sa ville..., si a un moment de sa vie il se demande pourquoi tout ca existe autour de lui il peut se sentir coincé dans un labyrinthe, dans une architecture à la fois construite à sa taille et à la fois tres loin de lui, personnel et extrêmement impersonnel, peut se poser la question de comment tout ça s'est retrouvé autour de lui comment le labyrinthe a été construit, son monde, et comment en sortir
J'ai l'impression que c'est un sentiment que j'ai souvent quand je marche dans des architectures humaines l'impression d'être au milieu d'une énigme géante et d'en faire partie
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une autre ambiance
une autre
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en pensant à
il se rend compte qu'il a perdu ses clés il fouille les poches de son pantalon de son manteau des vêtements qu'il a porté la veille dans la semaine regarde dans les tiroirs sous le paillasson entre les coussins du canapé descend voir le gardien lui demande s'il a trouvé des clés le gardien lui dit que non il remonte s'asseoit sur le canapé met sa tête entre les mains on sonne à la porte alors qu'il se demande qui ça peut être n'attendant personne la porte s'ouvre il tourne la tête une femme apparaît derrière la porte elle dit tu m'as donné les clés de chez toi tu m'as dit que je pouvais venir si j'avais besoin d'un endroit où dormir alors je suis venu il se lève lui dit qu'il ne se rappelle pas d'elle ni d'avoir donné ses clés à quelqu'un elle dit j'ai tes clés et je ne suis pas une voleuse laisse-moi entrer et je t'expliquerais il fait un geste elle entre pose son sac dans l'entrée dit tu n'as pas quelque chose à boire quelque chose avec de l'alcool il va à la cuisine prépare un whiskey retourne au salon lui tend le verre elle dit je peux avoir un glaçon deux glaçons en fait il va au réfrigérateur sort un bac à glaçon le frappe contre le plan de travail des glaçons se détachent glissent sur le plan de travail il prend deux glaçons les met dans le verre sort un autre verre verse du wiskey dans le verre ajoute un glaçon retourne au salon lui tend le verre de whiskey avec deux glaçons elle le remercie
on sortait du bar tu m'as dit allons à l'hôtel j'avais un peu bu et je te trouvais pas mal alors je me suis dit ma fille c'est le moment de s'amuser un peu je t'ai suivi tu ne marchais pas très droit mais moi non plus alors on se tenait un peu l'un l'autre on est arrivé à l'hôtel et tu as dit c'est mon hôtel préféré je trouvais ça marrant parce que ça avait l'air plutôt miteux mais tu avais l'air tellement sérieux je me suis dit que c'était peut-être vrai et je ne l'ai pas mal pris et on est rentré l'homme à l'accueil ne nous a pas regardé de travers alors que tu as failli t'écraser contre le comptoir ça m'a fait rire parce que tu étais en train de dire une chambre s'il vous plaît et tu as glissé et tu t'es mordu la langue alors j'ai dû faire la parlote pendant que tu te tenais la langue c'était vraiment drôle on est monté et dans le couloir pour aller à notre chambre la lumière s'est éteinte ça m'a pas tellement surpris l'hôtel était du genre plutôt vieux tu vois dans ces documentaire sur les dinosaures quand ils expliquent l'extinction des espèces en montrant un dinosaure au bout du roulot qui marche de plus en plus lentement jusqu'à ce qu'il s'effondre dans la poussière et se transforme en fossile tout en étant recouvert par le sable l'eau la terre jusqu'à disparaître complètement c'est l'impression que j'avais quand on marchait dans le couloir et la lumière s'est éteinte je ne te voyais plus il n'y avait pas une lumière pas un panneau sortie de secours rien mais tu as continué à avancer comme si de rien n'était je t'ai pris la main et au bout du couloir tu t'es arrêté et tu as ouvert la porte avec la clé je ne sais pas comment tu as fait dans le noir tu ne disais plus rien depuis un moment d'ailleurs peut-être que tu avais trop mal à la langue mais tu avais l'air de savoir ce que tu faisais c'était excitant et bizarre on est entré dans la chambre il y avait un peu plus de lumière avec les lumières de la ville mais tu es entré dans la salle de bain tu t'es déshabillé tu as commencé à faire couler un bain et tu es entré dans la baignoire alors je me suis déshabillée et je t'ai rejoint l'eau était froide mais ça faisait du bien parce qu'il faisait très chaud ce soir là je me suis demandé si j'allais t'embrasser tu avais l'air ailleurs je ne voyais pas vraiment ton visage dans la pénombre je me suis dit qu'il fallait mieux attendre et on est resté comme ça pendant un moment
comment faire entendre la voix dans la tete dun personnage
une voix off habituelle serait trop forte aurait trop de consistance
une voix qui chuchotte serait plus proche par son intensite faible et egale
le texte serait peut etre une solution mais comment l'afficher, des blocs de mots au fur et a mesure, des sous titres, des mots isolés
l'idée que ce qu'il se dit ne soit pas extraordinaire
"Douglas Adams"
There is a theory which states that if ever anyone discovers exactly what the Universe is for and why it is here, it will instantly disappear and be replaced by something even more bizarre and inexplicable. There is another theory which states that this has already happened
So basically the Return is our punishment, in a sense, for demanding to know who killed Laura. Judy is the closure we demanded and got and hence why she wins at the end. It's literally saying that we killed the show the moment the mystery finished and this is the remnant of that dream that was destroyed 25 years ago
Construire des personnages à partir du sens cherché,
comment rendre possible que quelqu'un porte des lunettes 3D tout le temps comme Dr Jacoby?
il faut donner une bonne raison, c est a dire une personalité et un background adéquate
mais l'idée importante c'est que les lunetttes 3D évoque la profondeur la complexité des choses
utiliser un médium pour le retourner contre lui
partir des attentes des gens, pour arriver à quelque chose de nouveau
prendre le risque de créer qq chose de différent en utilisant un outil qui a servi jusque là créer ce qu'on critique
les personnages sont des "statements", qui nexistent que pour un but, pour évoquer qq chose, il n'y a pas de hasard, ce qu'ils disent représentent quelque chose de notre monde, rien n'est anodin, mais tout est caché dans la normalité, le sens le cadre général n'apparait pas, peut etre caché derrière l'humour ou l'amour par ex
BALANCE entre montrer les choses que j'aime et celles que je critique, entre le monde que je vois et celui que j'imagine