J’ai l’impression que l’amour a une grande importance pour les gens en général.
L’amour familial, l’amitié et évidemment amoureux. Il est omni présent dans ce qui m’entour et ma vie. Et cet amour m’a toujours questionnée, posé problème parfois parce que très vite je ne le sentais pas adapté à moi et devenait un poids.
C’est pour ça que je suis arrivéee, en école d’art, j’avais l’impression d’avoir le droit de le questionné ici. Sauf que j’ai vite été submergée, parcqu’à moi toute seule je ne pouvais pas tout remettre en question d’un seul coup, de tout remettre à plat pour commencer ou essayer d’avoir une base seine. On s’est retrouvé sur ce point avec Guilhem, on avait tous les deux des chose à régler ou j’avais l’impression que l’on est était un peu rendu dans les mêmes cul de sac. On avait commencé des choses. On était amis puis on a commencé à faire des choses ensemble, on savait que l’on voulait travailler ensemble, mais on ne savait pas encore comment. Puis on a surtout aménagé ensemble à la rentrée, l’appartement est devenu une vraie base de questionnements et de recherches, on s’est tout de suite retrouvé sur cette question de « l’amour » la place qu’il a pour nous maintenant et celle que l’on aimerait qu’il ait.
Ce mode de fonctionnement, d’écoute avec une base de chansons d’amour qui sont celles que j’aime, tout simplement.
En aménageant dans cet appartement à cergy, qui est devenu notre espace de reflexion, de piece casi vierge, on a pu apprendre à se recentrer, écouter l'autre pour trouver un mode de fonctionnement, de travail. Auparavant je n'ai jamais eu vraiment de méthode de travail qui fonctionnait, j'étais très perdue. J'avais des réflexions et des impulsions puis plus rien il fallait tout recommencer parce que ça ne durai jamas très longtemps. Ce qui m'a toujours rendue triste.
Depuis ces quelques mois j'ai l'impression d'avoir avancée comme jamais je ne l'avais fait auparavant, travailler ensemble est une très grande force, parce que l'on se connait assez pour ne pas écraser l'autre. Je le sais, maintenant il faut que l'on reussisse à l'expliquer pour que ça transparesse.
Mais comment expliquer des disscutions, de l'écoute, des histoires, des vies, des doutes, ce sont beaucoup de chemins tortueux et nous ne sommes pas très douer pour synthétiser.
Mais peut importe, depuis j'explore des choses que je n'avais jamais vraiment pris le temps d'explorer, e fait j'aime prendre mon temps. Je le fais déja naturellement en parlant, j'aime choisir les mots, retrouver l'histoire dans ma tête, le chemin de pensée en même temps que mon interlocuteur, j'aime raconter des histoires, tout est bon pour les histoires. Je ne parle pas beaucoup, ou je suis discrète lorsque je ne suis pas certaine de pouvoir raconter une histoire.
Et je ne sais pas "créer" quelques chose de toute pièce dan un temps apparti devant un outil, j'ai cmpris que j'étais beaucoup plus excitée lorsque je sais que ce que je veux transmettre touchera une personne, il faut que j'en soit certaine. Baser son travail après des disscussions, ou pouvoir parler, en se perdant, en l'améliorant au fil de la discussion est quelques chose qui fonctionne beaucoup mieux pour moi, qui me rassure. Car je ne me fais pas confiance, je sais très bien qu'en me basant sur moi ça sera toujours plein de mes émotions première et ce n'est pas toujours bon, je peux très vite m'emballer dans quelques chose de négatif et m'en persuader.
Alors pouvoir commencer par une discussion avec quelqu'un avec qui on sait que l'on peut tout dire, qu'il a le temps et ne demande rien en retour est une base très forte.
Puis pouvoir lier à cette discussions des idées qui les accroches comme des références, des bouées de sauvetages sur lesquelles on peut se reposer ou aller chercher un élément est aussi très important.
Et le temps, le temps de le digéreer, d'y repenser, de vivre et de l'intégrer, pouvoir le poursuivre en rêve est quelques chose de très récent mais qui m'attire beaucoup.
Note de moi à moi : prendre le temps, l'étirer, le distordre